Une prépa aux concours des écoles de journalisme... gratuite !
Comment intégrer une école de journalisme quand on n'a pas les moyens ? Au-delà même du coût d'inscription à l'école (jusqu'à 4 500 euros), ou bien encore de celui de l'inscription aux épreuves, la simple préparation des concours peut se révéler un véritable gouffre financier. Surtout si l'on considère qu'acheter les journaux et se plonger dans les bouquins ne suffit pas, et que l'on aurait bien besoin d'un peu de soutien. Au sein d'une prépa, par exemple. Celles-là même qui sont bien souvent hors de prix.
Pour remédier à ce problème, et éviter que les étudiants en journalisme ne soient principalement issus de milieux aisés, l’association des anciens élèves du CFJ a mis en place une "aide gratuite à la préparation des concours des grandes écoles de journalisme" réservée aux étudiants boursiers. Elle permet de se préparer aux épreuves d'entrée dans les douze écoles reconnues (CFJ, ESJ, IPJ, CUEJ, EJCM, CELSA, EJT, ICM, IFP, IJBA, IUT de Lannion et Tours).
Sarah a suivi cette formation l'an dernier. Tout a commencé par une classique sélection : "Avant d’intégrer la prépa, j’ai passé deux entretiens début janvier 2007 : le premier c’était des questions d'actualité, de culture générale, et le deuxième un entretien de motivation, fait par trois anciens élèves du CFJ. Les cours ont commencé fin janvier 2007, tous les samedis de 14h à 18h environ. Nous étions 13, que des filles !!!"
"Emulation collective"
Sarah semble avoir apprécié le travail sérieux organisé par cette prépa : "Des professionnels, tous anciens de l'école, venaient nous donner des conseils et nous donner les tests de culture générale et d’actualité. On les corrigeait ensemble, et on avait des "notes" pour s'évaluer. Chaque semaine on avait des articles à rendre. Ils étaient ensuite corrigés, et on nous donnait des conseils pour les améliorer. Parfois on nous donnait une heure pour faire un article de deux feuillets sur un sujet d'actualité de la semaine...mais sans documents !" Elle explique que les interlocuteurs changeaient selon les semaines : "On a eu Loic Berrou de France 24, Jean Darriulat du Parisien, Baya Bellanger de Revu et Corrigé, Olivier Le Hellard de LCP... et plein d'autres."
Et lorsqu’on lui demande si elle la conseillerait, elle répond sans hésiter : "Bien sûr ! C’était super sympa. On travaillait dans la bonne humeur, on se posait des questions vaches, c'était une émulation collective. J'ai appris des trucs chaque semaine ! Et j'ai gardé des copines de la prépa, on s'est même vues la semaine dernière."
En octobre 2007, Sarah a intégré l'année spéciale presse magazine de l'IUT de Tours après avoir réussi le concours. Comme Sarah trois autres élèves parmi les douze ayant suivi cette prépa l'an passé ont effectivement intégré une école de journalisme : le CFJ, le CELSA et l'IJBA. Deux autres étaient admissibles au CELSA et au CFJ.
Quant à celles qui n’ont par réussi les concours : "L'une a été recrutée par le projet Phénix, elle est une élève payée et va faire de l'audit. Mais elle n’oublie pas l'écriture et souhaite écrire un livre un de ces quatre. Et je sais que deux autres vont refaire la prépa cette année et repasser le concours du CFJ."
Pour remédier à ce problème, et éviter que les étudiants en journalisme ne soient principalement issus de milieux aisés, l’association des anciens élèves du CFJ a mis en place une "aide gratuite à la préparation des concours des grandes écoles de journalisme" réservée aux étudiants boursiers. Elle permet de se préparer aux épreuves d'entrée dans les douze écoles reconnues (CFJ, ESJ, IPJ, CUEJ, EJCM, CELSA, EJT, ICM, IFP, IJBA, IUT de Lannion et Tours).
Sarah a suivi cette formation l'an dernier. Tout a commencé par une classique sélection : "Avant d’intégrer la prépa, j’ai passé deux entretiens début janvier 2007 : le premier c’était des questions d'actualité, de culture générale, et le deuxième un entretien de motivation, fait par trois anciens élèves du CFJ. Les cours ont commencé fin janvier 2007, tous les samedis de 14h à 18h environ. Nous étions 13, que des filles !!!"
"Emulation collective"
Sarah semble avoir apprécié le travail sérieux organisé par cette prépa : "Des professionnels, tous anciens de l'école, venaient nous donner des conseils et nous donner les tests de culture générale et d’actualité. On les corrigeait ensemble, et on avait des "notes" pour s'évaluer. Chaque semaine on avait des articles à rendre. Ils étaient ensuite corrigés, et on nous donnait des conseils pour les améliorer. Parfois on nous donnait une heure pour faire un article de deux feuillets sur un sujet d'actualité de la semaine...mais sans documents !" Elle explique que les interlocuteurs changeaient selon les semaines : "On a eu Loic Berrou de France 24, Jean Darriulat du Parisien, Baya Bellanger de Revu et Corrigé, Olivier Le Hellard de LCP... et plein d'autres."
Et lorsqu’on lui demande si elle la conseillerait, elle répond sans hésiter : "Bien sûr ! C’était super sympa. On travaillait dans la bonne humeur, on se posait des questions vaches, c'était une émulation collective. J'ai appris des trucs chaque semaine ! Et j'ai gardé des copines de la prépa, on s'est même vues la semaine dernière."
En octobre 2007, Sarah a intégré l'année spéciale presse magazine de l'IUT de Tours après avoir réussi le concours. Comme Sarah trois autres élèves parmi les douze ayant suivi cette prépa l'an passé ont effectivement intégré une école de journalisme : le CFJ, le CELSA et l'IJBA. Deux autres étaient admissibles au CELSA et au CFJ.
Quant à celles qui n’ont par réussi les concours : "L'une a été recrutée par le projet Phénix, elle est une élève payée et va faire de l'audit. Mais elle n’oublie pas l'écriture et souhaite écrire un livre un de ces quatre. Et je sais que deux autres vont refaire la prépa cette année et repasser le concours du CFJ."
Plus de renseignements sur le site des anciens du CFJ.