Chloé : "J'ai maintenant la certitude que je serai journaliste"
Voilà, tous les résultats sont tombés. Ne reste plus que la valse des désistements et des appels aux candidats sur liste d'attente. C'est aussi le moment où l'on se détend, et on en profite pour faire le point, un petit bilan de cette nouvelle année de concours. Pour certains, ces mois de boulot acharné ont été bien récompensés.
C'est le cas de Chloé Woitier, 23 ans, qui vient tout juste de finir Sciences Po Lille, en spécialisation Métiers du Journalisme (photo ci-contre). Elle fait part de sa méthode de travail... qui semble-t-il, a payé : "Je pensais passer les concours dès juin 2007 mais je ne l'ai pas fait car je ne me sentais pas suffisamment préparée. Donc cette année, j'ai commencé à bosser dès le premier janvier en inaugurant la longue liste des fiches d'actu. Au départ j'étais ultra motivée, j'y passais 2 heures et même plus par jour, à éplucher lemonde.fr et plus tard le figaro.fr en complément.
J'ai beaucoup lu sur le journalisme. Puis j'ai commencé mon stage à Montpellier Plus, j'ai aussi pigé gratuitement sur des sites pour me faire la main, et arriver dans de bonnes conditions aux concours. Mais travailler 2 heures de plus en rentrant seulement à 19h30 à la maison est devenu vraiment dur ! A ce moment-là, j'ai laissé tombé les fiches quotidiennes pour un rythme plus souple, plutôt tous les 2-3 jours, et quand j'avais un creux au boulot j'en profitais pour consulter les sites d'actu. A côté de ça j'ai commencé à lire le Nouvel Obs, qui est devenu ma référence..."
Puis le premier concours a pointé le bout de son nez : "C'était le 18 avril, le Celsa. Une grosse montée d'adrénaline, avec la peur de ne pas être au point sur l'actu. Mais le concours s'est bien passé, ce qui m'a mis en confiance pour la suite, l'IFP et le tri-concours PEMEP. Ensuite ce fut le temps des résultats d'admissibilité, j'ai eu la joie de l'être partout, et le début de la looooongue valse des oraux..."
Et enfin, ce fut l'heure des résultats définitifs. Et des bonnes nouvelles, les unes après les autres. "J'étais déjà ravie d'avoir été acceptée à l'IFP. C'était tout le travail de plusieurs mois qui se concrétisait, des espoirs, des rêves, des attentes, et j'avais maintenant la certitude que je serais journaliste. J'étais franchement soulagée d'avoir fini tout ça. Je me suis mise à attendre les résultats du PEMEP de pied ferme, rêvant d'être prise à l'ESJ ou au CFJ... Et c'est le cas ! Je suis également prise au CFJ, à l'IPJ et à l'ESJ. Mon choix définitif se porte sur l'ESJ, sans hésitation."
Car réussir à intégrer une école de journalisme, ce n'est pas rien : "Il est évident qu'entrer dans une école va me changer la vie. Déjà, je ne me voyais pas entrer dans le journalisme sans faire une école. Certes on peut faire sans, mais les études c'est quand même une assurance pour galèrer un petit peu moins. Et quelque part, sans passer par une école, je ne me sentirais pas tout à fait légitime... Si je n'avais pas obtenu d'école, je pense que j'aurais retenté les concours en 2009. Une école pour moi, c'est vraiment obligatoire.
A l'école, j'espère améliorer ma technique, apprendre aussi la radio et la télévision car je n'ai fait que de la presse écrite, et j'ai hâte aussi de faire des journaux-école ! Passer deux ans à apprendre mon futur métier, à être en condition, la possibilité aussi de piger avec des médias partenaires, et d'être plongée dans le concret - Sciences Po ça restait quand même largement théorique ! - c'est très excitant. C'est pour ça que j'ai tout donné pour ces concours, j'en ai attendu tellement... Avec l'ESJ en poche, je suis la plus heureuse du monde !"
C'est le cas de Chloé Woitier, 23 ans, qui vient tout juste de finir Sciences Po Lille, en spécialisation Métiers du Journalisme (photo ci-contre). Elle fait part de sa méthode de travail... qui semble-t-il, a payé : "Je pensais passer les concours dès juin 2007 mais je ne l'ai pas fait car je ne me sentais pas suffisamment préparée. Donc cette année, j'ai commencé à bosser dès le premier janvier en inaugurant la longue liste des fiches d'actu. Au départ j'étais ultra motivée, j'y passais 2 heures et même plus par jour, à éplucher lemonde.fr et plus tard le figaro.fr en complément.
J'ai beaucoup lu sur le journalisme. Puis j'ai commencé mon stage à Montpellier Plus, j'ai aussi pigé gratuitement sur des sites pour me faire la main, et arriver dans de bonnes conditions aux concours. Mais travailler 2 heures de plus en rentrant seulement à 19h30 à la maison est devenu vraiment dur ! A ce moment-là, j'ai laissé tombé les fiches quotidiennes pour un rythme plus souple, plutôt tous les 2-3 jours, et quand j'avais un creux au boulot j'en profitais pour consulter les sites d'actu. A côté de ça j'ai commencé à lire le Nouvel Obs, qui est devenu ma référence..."
Puis le premier concours a pointé le bout de son nez : "C'était le 18 avril, le Celsa. Une grosse montée d'adrénaline, avec la peur de ne pas être au point sur l'actu. Mais le concours s'est bien passé, ce qui m'a mis en confiance pour la suite, l'IFP et le tri-concours PEMEP. Ensuite ce fut le temps des résultats d'admissibilité, j'ai eu la joie de l'être partout, et le début de la looooongue valse des oraux..."
Et enfin, ce fut l'heure des résultats définitifs. Et des bonnes nouvelles, les unes après les autres. "J'étais déjà ravie d'avoir été acceptée à l'IFP. C'était tout le travail de plusieurs mois qui se concrétisait, des espoirs, des rêves, des attentes, et j'avais maintenant la certitude que je serais journaliste. J'étais franchement soulagée d'avoir fini tout ça. Je me suis mise à attendre les résultats du PEMEP de pied ferme, rêvant d'être prise à l'ESJ ou au CFJ... Et c'est le cas ! Je suis également prise au CFJ, à l'IPJ et à l'ESJ. Mon choix définitif se porte sur l'ESJ, sans hésitation."
Car réussir à intégrer une école de journalisme, ce n'est pas rien : "Il est évident qu'entrer dans une école va me changer la vie. Déjà, je ne me voyais pas entrer dans le journalisme sans faire une école. Certes on peut faire sans, mais les études c'est quand même une assurance pour galèrer un petit peu moins. Et quelque part, sans passer par une école, je ne me sentirais pas tout à fait légitime... Si je n'avais pas obtenu d'école, je pense que j'aurais retenté les concours en 2009. Une école pour moi, c'est vraiment obligatoire.
A l'école, j'espère améliorer ma technique, apprendre aussi la radio et la télévision car je n'ai fait que de la presse écrite, et j'ai hâte aussi de faire des journaux-école ! Passer deux ans à apprendre mon futur métier, à être en condition, la possibilité aussi de piger avec des médias partenaires, et d'être plongée dans le concret - Sciences Po ça restait quand même largement théorique ! - c'est très excitant. C'est pour ça que j'ai tout donné pour ces concours, j'en ai attendu tellement... Avec l'ESJ en poche, je suis la plus heureuse du monde !"