Angers : fin du conflit des poubelles, les habitants soulagés
A la tombée de la nuit, la place du Ralliement s'éclaire...et les poubelles sombrent
Alors qu'à cette époque, la plupart des villes se parent de leurs plus beaux atours, exposant sapins de Noël et décorations, la ville d'Angers, elle, a vu s'accumuler pendant huit jours... des sacs poubelles à tous les coins de rue. "Un scandale !", s'écriaient les passants. "Dis, maman, je ne savais pas que ça existait, autant de poubelles...", s'étonnait une petite fille. Partout, on ne parlait que de cela. A l'heure des achats de Noël, les trottoirs étaient en effet envahis : 50% containers et déchets, 50% passants pressés. Alors que je prenais des clichés pour cet article, on m'a dit : "Vous voulez les prendre en photo ? Fermez les yeux et respirez un grand coup, vous trouverez des montagnes d'ordures rien qu'à l'odeur !"
Quand les poubelles s'amoncèlent et les sacs s'entassent Et les plus mécontents étaient sans doute les commerçants de "Soleils d'hiver", le marché de Noël organisé par la ville d'Angers. Des dizaines de vendeurs, installés dans leurs petits chalets, loués 4 000 euros pour un mois, assistaient impuissant à cette désagréable accumulation. "Angers ville propre", le mythe est cassé.
Soleils d'hiver et poubelles diverses Cette situation résultait d'un conflit entre l'agglomération et ses agents techniques, soutenus par la CGT et FO. Leurs revendications ? Une revalorisation de leur régime indemnitaire de 53 euros. Trois jours plus tard, ils avaient ramené leur demande à 26 euros. Mais l'agglomération avait refusé, pretextant des contraintes budgétaires trop lourdes.
Les négociations se sont finalement terminées ce soir, sans pour autant que les deux parties n'aient trouvé d'accord. Après huit jours de conflit, c'est surtout l'assignation en justice de la part de l'agglomération qui aura joué. Le résultat des négociations débouche sur un versement de 10 euros en janvier, et 10 euros non plus en juillet mais dès le mois de mars. Le président (de l'agglomération) et maire (de la ville) s'est engagé à mener de nouvelles négociations au premier trimestre 2007, pour trouver un accord pour les trois années suivantes. Il a annoncé la fin des poursuites judiciaires, notamment du référé engagé dans l'après-midi à l'encontre de six grévistes dont deux leaders syndicaux.
Ce sont les syndicats qui ont annoncé mercredi soir la levée du blocage à minuit précisément. Et ceci au grand soulagement des habitants... qui demeurent toutefois un peu amers : "Bien sûr c'est un métier difficile, on comprend qu'ils en aient marre. Et ils l'ont fait exprès, Noël, c'était le meilleur moment pour se faire remarquer ! Mais pour nous, c'était vraiment désagréable".
Les négociations se sont finalement terminées ce soir, sans pour autant que les deux parties n'aient trouvé d'accord. Après huit jours de conflit, c'est surtout l'assignation en justice de la part de l'agglomération qui aura joué. Le résultat des négociations débouche sur un versement de 10 euros en janvier, et 10 euros non plus en juillet mais dès le mois de mars. Le président (de l'agglomération) et maire (de la ville) s'est engagé à mener de nouvelles négociations au premier trimestre 2007, pour trouver un accord pour les trois années suivantes. Il a annoncé la fin des poursuites judiciaires, notamment du référé engagé dans l'après-midi à l'encontre de six grévistes dont deux leaders syndicaux.
Ce sont les syndicats qui ont annoncé mercredi soir la levée du blocage à minuit précisément. Et ceci au grand soulagement des habitants... qui demeurent toutefois un peu amers : "Bien sûr c'est un métier difficile, on comprend qu'ils en aient marre. Et ils l'ont fait exprès, Noël, c'était le meilleur moment pour se faire remarquer ! Mais pour nous, c'était vraiment désagréable".
[FLASH 21.12 - 14h00]
La collecte aurait dû reprendre ce matin, je ne sais pas si cela a été fait, en tout cas les poubelles devant chez moi n'ont pas bougé.
La collecte aurait dû reprendre ce matin, je ne sais pas si cela a été fait, en tout cas les poubelles devant chez moi n'ont pas bougé.