Comment tout a commencé
Cérémonie de clôture du 21ème Festival International du Scoop et du Journalisme : Le Palmarès 2006 de la Nuit des Scoops.Le Journalisme. Quelle grande et fameuse idée. Elle m'est venue il y a plus de deux ans maintenant. Et je regrette qu'elle ne se soit pas manifestée plus tôt. Toujours est-il que lorsqu'elle est apparue, elle a dominé toutes les autres. Ma vie s'en est trouvée changée, j'avais enfin trouvé ce que je cherchais depuis toujours. Je m'étais trouvée, moi.
Depuis, le temps a passé. J'ai terminé ma licence d'anglais à Keele University, je suis rentrée passer fièrement mes diplômes, j'ai enchaîné avec un diplôme européen d'études supérieures en journalisme, un stage de 3 mois en presse écrite dans une rédaction locale, plusieurs remplacements d'été dans des rédactions départementales, et me voila en année préparatoire aux concours d'entrée des écoles [reconnues] de journalisme, avec un stage en PQR qui se profile.
Et pour la deuxième fois, je suis allée assister au Festival International du Scoop et du Journalisme d'Angers. Et ce fut, pour la deuxième fois, un grand événement pour moi. Soirées débat, conférences, rencontre et interview d'Alain Lebouc (directeur et créateur du festival), colloque sur les formations au journalisme, projections de reportages, prix planète du public, soirée de clôture et proclamation du Palmarès 2006... ces instants qui me rappellent pourquoi et comment je souhaite devenir journaliste. Ces reportages, comme "Turkménistan : Bienvenue à Niazovland", qui a remporté le prix Planète du public, et ces photographies qui me touchent tant. Ces trophées brillants, que je rêve de mériter un jour pour mon travail.
Et signer la pétition pour Kurban, prisonnier au Turkménistan, noter mon nom cinq lignes sous celui de Catherine Berthillier, la journaliste auteur de ce reportage si poignant... et comme je le disais : "Tu te rends compte, hein, tu te rends compte, venir ici et inscrire mon nom cinq lignes sous celui de celle que je rêve d'égaler un jour..."