Propose stage café-photocopies... ou repassage, c'est au choix !
Après le stage chez Meetic et l'emploi de journaliste figurant,
voici le stage "café-photocopie" qui ne se cache même plus.
Tout avait pourtant bien commencé.
"Offre de stage, pour Madame.lefigaro.fr
Le premier vrai magazine féminin haut de gamme online.
De la mode à la déco en passant par la société, la beauté ou encore les célébrités,
un seul mot d’ordre : qualité !"
Plutôt réputé.
Pour une future journaliste qui espère travailler pour la presse féminine ou dans la mode,
cela peut être intéressant d'ajouter un tel stage sur un CV...
Du moins c'est ce que je pensais.
"Domaine & métier : Edition - Création - Production
Journalisme - Rédaction - JRI
Description du poste : Vous serez l’assistant(e) direct(e) de la styliste.
Vous participez à l’élaboration des mini sites spéciaux :
des shoppings dans les bureaux de presse aux demandes et écriture des légendes."
Et c'est là que tout a basculé.
"Vous assistez un photographe pendant les séances de shootings des produits
en natures mortes : repassage, mise en place des vêtements
sur le mannequin blanc, renvoi des shoppings auprès des bureaux de presse."
Mais pour qui prennent-ils leurs stagiaires ?
"Vous aurez également l’occasion (ouf, sauvé !)
d’assister nos chefs de projets dans l’élaboration du développement du site."
Et pour tout cela, voici le profil demandé :
"De formation bac +2 (de type media, presse, mode, communication)
Très organisé(e)
Goût prononcé pour la mode
Aisance téléphonique
Maitrise des logiciels Word, Excel
Bonne connaissance des sites web féminin
Expérience assistanat souhaitée dans un magazine mode
Convention obligatoire !
Durée : 4 mois"
Oh, j'oubliais, vous pouvez compter sur une rémunération modique de 398 euros.
"C'est déjà ça !", m'ont dit certains. Moi, ça me choque.
voici le stage "café-photocopie" qui ne se cache même plus.
Tout avait pourtant bien commencé.
"Offre de stage, pour Madame.lefigaro.fr
Le premier vrai magazine féminin haut de gamme online.
De la mode à la déco en passant par la société, la beauté ou encore les célébrités,
un seul mot d’ordre : qualité !"
Plutôt réputé.
Pour une future journaliste qui espère travailler pour la presse féminine ou dans la mode,
cela peut être intéressant d'ajouter un tel stage sur un CV...
Du moins c'est ce que je pensais.
"Domaine & métier : Edition - Création - Production
Journalisme - Rédaction - JRI
Description du poste : Vous serez l’assistant(e) direct(e) de la styliste.
Vous participez à l’élaboration des mini sites spéciaux :
des shoppings dans les bureaux de presse aux demandes et écriture des légendes."
Et c'est là que tout a basculé.
"Vous assistez un photographe pendant les séances de shootings des produits
en natures mortes : repassage, mise en place des vêtements
sur le mannequin blanc, renvoi des shoppings auprès des bureaux de presse."

"Vous aurez également l’occasion (ouf, sauvé !)
d’assister nos chefs de projets dans l’élaboration du développement du site."
Et pour tout cela, voici le profil demandé :
"De formation bac +2 (de type media, presse, mode, communication)
Très organisé(e)
Goût prononcé pour la mode
Aisance téléphonique
Maitrise des logiciels Word, Excel
Bonne connaissance des sites web féminin
Expérience assistanat souhaitée dans un magazine mode
Convention obligatoire !
Durée : 4 mois"
Oh, j'oubliais, vous pouvez compter sur une rémunération modique de 398 euros.
"C'est déjà ça !", m'ont dit certains. Moi, ça me choque.
Offre de stage n°25149
parue le 9 mai 2008 sur bale.fr.
Lectures parallèles :
"Le stagiaire, esclave contemporain", un article de Sebus, étudiant en master 2 de journalisme à l'université de Montpellier, publié sur Agoravox.
Et immanquablement, cela me fait penser à Julien Prévieux et à ses inoubliables lettres de non-motivation... A lire si vous préférez en rire !
parue le 9 mai 2008 sur bale.fr.
Lectures parallèles :
"Le stagiaire, esclave contemporain", un article de Sebus, étudiant en master 2 de journalisme à l'université de Montpellier, publié sur Agoravox.
Et immanquablement, cela me fait penser à Julien Prévieux et à ses inoubliables lettres de non-motivation... A lire si vous préférez en rire !