Prix Bayard des jeunes journalistes : "C'est là que j'habite !"
S'inscrire à des concours quand on est étudiant journaliste, c'est une sorte de passage obligé. Remporter le titre représente un véritable espoir. Non pas pour la gloire, mais parce qu'il faut absolument se faire connaître, se faire repérer, tisser son réseau.
Concours de l'Académie Prisma, concours Bayard, prix Charles Gide, bourse AFP, bourses Lauga (Europe 1), Payot (Radio France), Dumas (RTL), Charles Lescaut (RFI), bourse Jean d'Arcy (France Télévisions), test Reuters... la liste est longue. Certains peuvent rapporter une petite somme d'argent, mais au-delà du bénéfice financier, la plupart offrent un stage ou un CDD dans une rédaction. Une véritable passerelle pour gagner la reconnaissance de ses pairs.
Il y a dix jours, c'était la date limite pour envoyer son sujet au prix des jeunes journalistes 2008 de Bayard. Le thème de cette année est "C'est là que j'habite !". La commande précise était un verbatim, un article-témoignage sur l'habitat, rédigé à la première personne. Il devait être destiné à l'un des journaux du groupe : La Croix, Les Clés de l'Actualité, Muze, Notre Temps, Vivre Plus, Phosphore, Terre Sauvage...
Je pensais évidemment m'y inscrire. J'avais choisi mon sujet, j'en avais discuté avec mes professeurs, j'avais fait quelques recherches, cela semblait bien parti. Ma blessure à la main m'a empêché de poursuivre. Impossible d'écrire les premiers jours, impossible de me déplacer ensuite pour rencontrer mon interlocuteur. Mon sujet aurait demandé plus d'investissement que ce que j'étais en mesure de donner. J'ai vu passer le délai avec un regret certain. Alors, pour me consoler, bloquée à Tours, j'ai ouvert les yeux et regardé mon propre habitat, dans son superbe environnement des bords de Loire. Une vraie carte postale. Et moi, c'est là que j'habite !
Pour en savoir plus sur les concours et bourses, vous pouvez consulter cet article de Lionel Lévy pour Stratégies, intitulé "Un job à gagner".