A la découverte de l'écriture radio
"Il est 9h00, tout de suite, le journal des étudiants en journalisme." Un jingle, et on se lance.
Depuis ce lundi, je participe à ma toute première semaine de session radio, avec sept autres étudiants de l'année spéciale de journalisme (IUT de Tours). Sous la direction de Pierre-Edouard Deldique, journaliste à Radio France Internationale (RFI), et avec l'aide précieuse de Serge et Charlotte, les techniciens de l'IUT, nous nous sommes lancés à l'assaut du journalisme radio.
Jonglage avec les enregistreurs Nagra (Ares-C, BB et P), découpage des dépêches AFP, bricolage sur le logiciel Netia, et surtout, surtout, verbiage au micro... la radio nous réserve tout un programme. Certains automatismes doivent être déconstruits : nous devons réapprendre à parler, réapprendre à écrire.
Nous commençons par éplucher les actus chaudes internationales : explosions, sommets politiques, visite d'un colonel chez le président, nouvelles réformes pour l'université... les sujets ne manquent pas.
La radio sur le vif
Avec une pointe de cynisme, nous égrainons dans nos "flashs" (sujets d'une minute qui résument un fait d'actualité), le nombre de blessés et de morts dans les attentats de la journée. Cette semaine en effet, de l'Irak à l'Algerie, en passant par le Pakistan, l'Inde ou le Liban, les terroristes du monde entier semblaient s'être passé le mot. De quoi vous dégoûter des flashs radio !
Alors nous avons réalisé notre propre journal intra-muros, sur l'IUT de Tours (plus local et plus tranquille, tu meurs !). Mais pour quinze minutes de journal à l'antenne, nous avons travaillé tout l'après-midi.
Un journal radio n'est pas aussi simple à réaliser qu'il n'y paraît. Une étudiante-présentatrice, deux reportages en "enrobés" (interview avec commentaire), un son simple et trois "flashs" : tout cela, comme des grands !
"Tu verras, le prochain journal que tu écouteras à la radio, tu l'entendras différemment." En effet, cela n'a pas tardé. A peine rentrée dans ma petite chambre d'étudiante, j'allume la radio pour comparer notre journal de débutants à celui des professionnels. Je traque les petits bruits de bouche, les hésitations et les bafouillages qui nous ont donné tant de mal au micro... mais surtout, j'admire l'apparente aisance et décontraction des journalistes. Avec quelle facilité ils rebondissent sur un thème, répondent au présentateur, et avec quelle présence ils lisent leurs textes comme s'ils s'adressaient à leur auditeur ! Nous avons encore du travail.
"Il est exactement 9h05, votre prochain rendez-vous avec l'actualité à 10h, merci de nous avoir suivi."
Jonglage avec les enregistreurs Nagra (Ares-C, BB et P), découpage des dépêches AFP, bricolage sur le logiciel Netia, et surtout, surtout, verbiage au micro... la radio nous réserve tout un programme. Certains automatismes doivent être déconstruits : nous devons réapprendre à parler, réapprendre à écrire.
La radio sur le vif
Avec une pointe de cynisme, nous égrainons dans nos "flashs" (sujets d'une minute qui résument un fait d'actualité), le nombre de blessés et de morts dans les attentats de la journée. Cette semaine en effet, de l'Irak à l'Algerie, en passant par le Pakistan, l'Inde ou le Liban, les terroristes du monde entier semblaient s'être passé le mot. De quoi vous dégoûter des flashs radio !
Un journal radio n'est pas aussi simple à réaliser qu'il n'y paraît. Une étudiante-présentatrice, deux reportages en "enrobés" (interview avec commentaire), un son simple et trois "flashs" : tout cela, comme des grands !
"Tu verras, le prochain journal que tu écouteras à la radio, tu l'entendras différemment." En effet, cela n'a pas tardé. A peine rentrée dans ma petite chambre d'étudiante, j'allume la radio pour comparer notre journal de débutants à celui des professionnels. Je traque les petits bruits de bouche, les hésitations et les bafouillages qui nous ont donné tant de mal au micro... mais surtout, j'admire l'apparente aisance et décontraction des journalistes. Avec quelle facilité ils rebondissent sur un thème, répondent au présentateur, et avec quelle présence ils lisent leurs textes comme s'ils s'adressaient à leur auditeur ! Nous avons encore du travail.
"Il est exactement 9h05, votre prochain rendez-vous avec l'actualité à 10h, merci de nous avoir suivi."