Une étudiante journaliste agressée mortellement dans un RER

Publié le par Maude ML

Elle avait 23 ans, était étudiante en journalisme, tout comme moi...

Une étudiante de 23 ans est décédée, dimanche 25 novembre, peu après avoir été découverte grièvement blessée dans une rame du RER D à Creil (Oise), le plus fréquenté du réseau. Un homme, blessé à la jambe et couvert de sang, qui avait emprunté la même rame, faisait figure, pour les enquêteurs, de principal suspect. Hospitalisé dans le Val d'Oise, il a avoué être l'auteur du crime dans la nuit de dimanche à lundi.

Cet homme âgé d'une quarantaine d'années, dont l'identité n'a pas été dévoilée, était connu des services de police pour avoir, il y a une dizaine d'années, commis une agression sexuelle sur une femme. Ses premières déclarations, dimanche, avaient été jugées "confuses" et peu convaincantes. "Il a commencé par se présenter comme ayant été lui-même victime d'une agression", rapporte une source proche du dossier.

Anne-Lorraine S., étudiante en journalisme à l'école du Celsa à Paris, rentrait chez elle à Orry-la-Ville. Elle a été découverte vers 11 h 50 dans le deuxième wagon de la rame par deux voyageurs qui montaient à la station du RER à Creil, où le train, en provenance de Paris, a été immobilisé. La jeune femme a été frappée de plusieurs coups de couteau à la poitrine et portait des traces de coup sur le visage. Les secours, arrivés rapidement sur place, n'ont pu la ranimer. Quelques stations avant, en gare de Survilliers-Fosses, l'auteur présumé du meurtre était retrouvé lui-même blessé, sans doute au cours d'une lutte avec sa victime, selon les enquêteurs.

Dépêchée sur place, la police scientifique et technique a effectué de nombreux prélèvements. Les traces ADN devraient confirmer les aveux de l'agresseur. Les policiers ont également visionné les bandes vidéo enregistrées par les caméras de surveillance placées sur les quais et dans les gares. L'enquête a été confiée à l'antenne de Creil de la direction interrégionale de la police judiciaire de Lille par le parquet de Senlis, qui a été saisi de l'affaire.

Il devra déterminer s'il y a un lien avec une autre agression d'une femme qui se serait produite à Survilliers.

Article d'Isabelle Mandraud pour Le Monde.fr

Toujours selon le journal Le Monde, le suspect interpellé aurait reconnu l'avoir agressée pour tenter de la violer. Le suspect, un homme de 44 ans, aurait déjà été condamné en 1996 pour agression sexuelle sur la même ligne de RER. Le suspect aurait également reconnu "une tentative d'agression sexuelle", quand il s'est aperçu que la jeune femme était seule avec lui dans le wagon de RER. La jeune femme, courageuse,  avait tenté de se défendre et aurait même blessé son agresseur, mais celui-ci lui aurait infligé en échange une trentaine de coups de couteau, auxquels elle n'a pas survécu.

La ministre de l'intérieur Michèle Alliot-Marie aurait déclaré, dans un communiqué, que ce drame rappelait la "nécessité d'un suivi très strict des délinquants sexuels".

Et il serait temps en effet, que quelque chose soit fait... pour que ce genre de drame ignoble n'arrive plus jamais.

Profondément émue, j'adresse m
es sincères condoléances à la famille et aux proches d’Anne-Lorraine...

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Publié dans Société

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L
Décidément, je redécouvre tous les jours les talents de notre future journaliste préférée. Il faut dire que le masque était plutôt transparent mais je pense que c'était volontaire. J'ai hâte de l'ôter, il ne me va pas du tout.Arrh, on m'avait pourtant bien dit qu'on ne peut mourir qu'une fois, mais rien n'y fait!
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M
Eh oui, je suis une fille pleine de surprises...
U
Le suspect, un homme de 44 ans, aurait déjà été condamné en 1996 pour agression sexuelle. (je suppose).Ce drame me touche énormément, étant donné que cette personne est étudiante en journalisme et qu'elle a 23 ans...Je trouve cela horrible de savoir que n'importe qui peut mourrir comme ca sans raison, juste parce qu'une personne a eu une pulsion sexuelle et meurtrière, contrôlée ou non (ce qui est encore pire d'ailleurs).
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M
Coquille réparée... par contre, "mourir", avec un seul "r", s'il-vous plaît !  :-)Sachez par ailleurs, cher admirateur, qu'en bonne journaliste je vous ai démasqué...