508 CDD = 168 000 euros pour une monteuse de France 3 Ouest

Publié le par Maude ML

Selon une dépêche Ouest-France du jeudi 27 septembre :

"Après 13 ans de services et 508 contrats à durée déterminée, une monteuse de France 3 Ouest avait saisi les prud'hommes de Nantes. La justice vient de lui donner raison, en requalifiant ses contrats de travail en CDI. France 3 Ouest est condamné à lui verser plus de 168 000 euros."


Une question se pose pour les journalistes et pigistes, souvent confrontés à ce genre de cas : Vaut-il mieux n'accepter que des contrats raisonnables et gagner une misère toute sa vie, ou se faire exploiter pendant dix ans et toucher le jackpot en une seule fois ? C'est de l'humour, bien sûr.


Publié dans Médias

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
F
C'est pas le métier le plus facile que t'as choisi, miss. Bienvenue dans la communauté rugby en tout cas. A +
Répondre
M
C'est sûr, mais je compte bien relever le défi !En ce qui concerne la communauté Rugby, il y aura probablement un article très prochainement...
J
J'étais passé à côté de cette affaire incroyable à première vue mais tellement édifiante... Bravo, bravissimo pour ce blog ! Et ton blog photos ...und auf wiedersehen Fraulein !
Répondre
M
Auf wiedersehen... und vielen Dank !
N
Si le métier est si dure c'est à cause de ces abus...à nous de se battre et de faire comprendre le pouvoir du journaliste!
Répondre
M
Et surtout de ne pas se laisser faire... Mais je crois que c'est vraiment dur de se rebeller contre les patrons, puisque ce sont eux qui tiennent les ficelles !
C
508 CDD, c'est un truc de fou. Le pire, c'est qu'elle replongait à chaque fois lol.Pas mal ce blog !
Répondre
M
Merci !
A
Bonjour Maud!intéressante cette petite réflexion, curieux de voir comme  les entreprises "publiques" emploient beaucoup de gens dans des conditions précaires...
Répondre
M
On entend beaucoup de gens dire "Il faut vous défendre, allez aux Prudhommes", mais c'est rare lorsque les journalistes osent le faire - de peur d'être "grillés". Et c'est d'autant plus rare de voir les médias reconnaître que certaines entreprises de presse exploitent leurs petites mains...